Description de l’ouvrage
Léo Drouyn en Pays de Cadillac
Volume 11 de la collection – Ouvrage de 228 pages, publié en 2004 – B. Larrieu, dir. & aut.
Préfaces :
– Bernard Larrieu : Léo Drouyn en pays de Cadillac
* Annexe 1 : correspondance en 1860 entre Léo Drouyn, Jules de Gères et le maire Guy Labarthe à propos de la ville de Rions.
* Annexe 2 : rapport sur la porte du Lhyan par le marquis de Castelnau devant la Commission des Monuments historiques (1868).
– Catherine Duboy-Lahonde : Des « emblèmes » à la façade de l’église Saint-Pierre de Loupiac
Textes et notices :
Catherine Duboy-Lahonde (notices monumentales), Michel Dubau (notices paysages).
Table des matières (notices) :
– Canton de Cadillac : Beguey, Cadillac, Cardan, Gabarnac, Langoiran, Loupiac, Lestiac, Monprimblanc, Paillet, Rions, Sainte-Croix-du-Mont.
Extrait de « Léo Drouyn en pays de Cadillac » :
« J’ai passé bien des vacances à Loupiac… C’est peu de temps après son mariage, en dessinant la magnifique église de Loupiac, que Léo Drouyn se demanda la signification des emblèmes qu’il essayait de reproduire, et sentit le besoin de connaître par qui, dans quelles circonstance, l’église avait été bâtie. Il se mit à ce sujet à faire des recherches qui l’intéressèrent, puis ces recherches en amenèrent d’autres, et Léo Drouyn, une fois pris dans l’engrenage passa tout entier, pour le plus grand profit de sa renommée et de notre contrée… » Charles Chaumet, premier auteur, en 1889, d’une étude sur Léo Drouyn, tient cette révélation de l’artiste lui-même qui lui a donné soutes les informations nécessaires à la rédaction de sa plaquette biographique. L’information est intéressante à un double titre. D’abord parce qu’elle montre que l’intérêt de Drouyn (marié le 28 août 1838) pour les monuments anciens ne date pas de l’époque de son travail de dessinateur pour la Commission des Monuments historiques, mais lui est antérieure de quelques années. D’autre part, elle associe l’église de Loupiac à la vie privée de l’artiste, et, en effet, le lien existe : l’épouse de Léo Drouyn, Maria Montalier, appartient à une famille qui possédait, depuis plusieurs générations, des biens-fonds à Loupiac, au lieu-dit de cette commune qui s’appelle encore Montalier… » B.L.