Description de l’ouvrage
Patrimoine de la Gironde
Dessins d’Annoni, Dubourdieu, Durand & autres…
Images du patrimoine, patrimoine de l’image.
Préface de Bernard Larrieu : De l’archéologie et des Beaux-Arts en Gironde entre 1810 et 1830.
Textes et notices :
Philippe Araguas, Evelyne Ballion, Jean-Marie Billa, Pierre Coudroy de Lille, Didier Coquillas, Philippe durand, Marc Favreau, Jean-Luc Harribey, Bernard Larrieu, Anne-Marie Migayron, Jean-Luc Piat, David Souny.
Sommaire des villes concernées par les dessins :
– Bourg-sur-Gironde
– Bayon
– Lormont
– Blanquefort
– Bordeaux
– Mérignac
– Pessac
– Gradignan
– Talence
– Villenage-d’Ornon
– Bègles
– La Sauve
– Targon
– Langoiran
– Cadillac
– Arbis
– Saint-André-du-Bois
– Saint-Macaire
– La Brède
– Landiras
– Budos
– Balizac
– Saint-Léger de Balson
– Villandraut
– Fargues
– Langon
– Auros
– Mazères
– Uzeste
– Maison à l’italienne (localisation inconnue).
Cet ouvrage présente plus d’une centaine de dessins totalement inédits du patrimoine girondin, réalisés entre 1810 et 1840, par des artistes peu connus, mais qui nous ont laissé une fascinante et précieuse mémoire d’images sur le département de la Gironde.
Ces dessins exécutés au crayon n’ont jamais fait l’objet d’études ou de publications. L’ouvrage constitue le premier volet d’une collection d’albums de dessins réalisés dans la première moitié du XIXe siècle, commentés et analysés par des spécialistes d’horizons divers : historiens, historiens de l’art, archéologues, architectes.
L’analyse de ce fonds iconographique renvoie au Premier Empire et au règne de Pierre Lacour père, directeur de l’École de dessin et peinture de la ville de Bordeaux. Les dessins que nous présentons ici montrent extrêmement tôt, dès 1812, un goût très marqué pour les monuments historiques, une technique du trait très sûre, legs sans doute d’une tradition d’apprentissage à l’architecture bien développée à bordeaux, ainsi que d’une formation classique très prégnante. Le souci de précision de ces artistes est évident et leurs œuvres tiennent bien davantage d’un apport à la connaissance et à la mémoire de ce qui va disparaître que de l’émotion devant la ruine et les sentiments qu’elle inspire. Si l’art a à s’en plaindre, la mémoire du patrimoine y gagne des témoignages inédits, parfois inespérés.
B.L.