La belle époque de Louis Abaut

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Description de l’ouvrage

Mémoires d’enfance de Louis Abaut (1872-1964). Texte original accompagné de préfaces d’Antoine Caillard (descendant de la famille Abaut) et Jean-Claude Drouin (Maître de conférences honoraire Université Michel Montaigne Bx III).

De Langoiran à Tivoli à la fin du XIXème siècle. Mémoires d’enfance de Louis Abaut, médecin de Langoiran de 1935 à 1964, qui fut également très longtemps maire de cette ville. Au delà de l’intérêt qu’apporte cette observation d’une famille de notables dans sa vie quotidienne, le lecteur est placé au coeur des grands événements politiques, institutionnels, économiques du moment.

Un témoignage fort bien mené sur les années précédent le nouveau siècle 1900 en Gironde.

—– Table des matières sommaire —–

– L’enfance à Langoiran (1872-1887) : Premiers souvenirs – L’école primaire de Langoiran – Le préceptorat de l’abbé Pioneau.

– La scolarité à Tivoli (1887-1891) : Une rentrée mouvementée – Retour au collège – En philosophie – Élève externe – Etudiant à Bordeaux – L’année 1892

—– Extraits de lecture —–

” Premiers souvenirs. Voici l’âge où la durée possible d’avenir paraît bien réduite tandis que s’accumulent derrière soi les années passées. Il me semble curieux de repérer les souvenirs qui émergent çà et là parmi les flots d’oublis qui couvrent le temps écoulé, pauvres témoins de la persistance de notre identité qu’on retrouve en se demandant pourquoi ils sont restés, lorsque tant d’autres ont disparu. Aussi loin que ma mémoire puisse porter, je me trouve par exemple en face d’un souvenir brumeux comme celui d’un rêve, mais tenace comme s’il datait d’hier. Je suis dans une voiture sur une route ; derrière moi des hauteurs vagues, collines aussi bien que montagnes, la voiture est arrêtée ; surgissent à côté deux personnes très grandes qui semblent m’apporter aide. C’est tout, la vision disparaît, je rentre dans le noir….”.

“Les cerfs-volants. Je me rappelle les soins minutieux que nous mettions à la confection de ces jouets, à l’agencement de la queue et du plumet qui les terminaient. J’ai été pendant longtemps très fier d’un cerf-volant à carreaux multicolores acheté par ma mère à Bordeaux, mais cela ne valait pas celui que j’avais fait, ou dont j’avais aidé à la fabrication, car je ne crois pas avoir été assez adroit pour en avoir confectionné un tout seul. Une fois l’engin dûment préparé, muni d’une abondante pelote de ficelle, chacun le plaçait en bandoulière sur le dos selon un rite invariable, et en route vers la Croix ! …”.

“Mort du comte de Chambord. C’est aussi dans ce même été que vint à mes oreilles le récit de la maladie et de la mort du comte de Chambord, que j’avais également entendu appeler Henri V, et dont j’avais vu le portrait en couleur face à celui du pape chez le chanoine Dubroca, oncle de mon beau-frère. Ce que j’ai surtout retenu de l’événement, c’est ma mère revenant assez intriguée de l’église où elle avait vu le curé célébrer une messe de deuil sans aucune famille présente…”.

Informations Complémentaires

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