Du Grand Séminaire à la Grande Poste de Bordeaux

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Description de l’ouvrage

Trois siècles d’histoires girondines

Jean-Claude Fauveau Préface de Michel Suffran

Le XVIIIe siècle est partout présent à Bordeaux et nombreux sont les monuments de cette époque étudiés par les historiens. Pourtant, au cœur de la ville historique, l’un d’eux semble frappé par une étrange malédiction : l’oubli. L’ancien Grand Séminaire, que beaucoup d’entre nous ont connu comme Grande Poste, est le « monument oublié » des Bordelais ! Et pourtant ! Élevé en 1747, au coin des rues Judaïque et Palais-Gallien, ce magnifique ensemble a une histoire qui s’inscrit étroitement pendant trois siècles dans celle de la capitale de l’Aquitaine.

On peut estimer à plus de 5.000 le nombre de prêtres qui y ont été formés en 140 ans.

C’est en 1747 que le séminaire de la Congrégation des prêtres du Clergé – installé en 1651 à Saint-Siméon, transformé en Grand Séminaire par Mgr de Béthune en 1667, puis repris par les Lazaristes de Saint-Vincent-de-Paul en 1682 – est transféré dans un magnifique bâtiment rue du Palais-Gallien, ayant un peu la forme d’une église. On peut estimer à plus de 5.000 le nombre de prêtres qui y ont été formés en 140 ans.

Le beau bâtiment, dégradé par les révolutionnaires, devient alors une fabrique de piques et d’affuts de canon

À la Révolution, en 1792, il devient « Maison Nationale », accueillant plusieurs sections révolutionnaires, puis une prison pour les prêtres insermentés installée dans les immenses sous-sols, avant d’accueillir le redoutable commissaire du peuple Tallien. Le beau bâtiment, dégradé par les révolutionnaires, devient alors une fabrique de piques et d’affuts de canon, puis un lieu d’accueil des colons chassés de Saint-Domingue par la révolte des esclaves africains, conduite par Toussaint Louverture.

Hôtel des Monnaies de Bordeaux, on y frappera pas moins de 280 millions de pièces d’argent

En 1800, un décret de Bonaparte, alors Premier Consul, en fait l’Hôtel des Monnaies de Bordeaux. On y frappera pas moins de 280 millions de pièces d’argent de cinq francs au cours du XIXe siècle. Un énorme scandale conduira à sa fermeture en 1888.

Quatre ans plus tard, la Grande Poste vient reprendre ces gigantesques locaux inoccupés et y reste jusqu’en 2004. L’immeuble est alors vendu à un promoteur qui le restaure en rendant à l’ensemble une partie de son lustre d’antan.

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